Meurtres à la pause déjeuner
Commentaires de la librairie
Au premier chapitre, la morte retrouvée dans les toilettes de l’entreprise ne sert que de prétexte à une description du monde de la petite entreprise en Italie et dans les bureaux. C’est en Italie mais ce pourrait être en France, en Allemagne, en Espagne ou n’importe où ailleurs. 
C’est tout en finesse, incisif, jamais vulgaire et drôle tellement on a l’impression d’y être. Des collègues grincheux ou indifférents aux cadres dirigeants alternant paternalisme du XXIème siècle et autoritarisme désuet en passant par les speed dating, les « Mama » désespérées de la solitude de leurs filles et les séances de Team building tout y passe avec brio et humour. 
 Le livre aurait pu s’appeler : « (més)aventures d’une célibataire trentenaire au boulot et à la maison » 

Commentaires de l'éditeur
C’est toujours avant le retour des trois cents autres salariés que se termine la pause-déjeuner de Francesca. Cela lui permet d’éviter de rébarbatifs échanges entre collègues. Et aussi de bénéficier en toute quiétude des lavabos. Jusqu’au jour où, brosse à dents à la main, elle aperçoit sous l’indiscrète porte des toilettes deux pieds dans une position peu naturelle. Deux pieds qui appartiennent à son insupportable collègue Marinella, laquelle gît là, une corde autour du cou... Ce n’est que le début d’une longue série de meurtres. Dans ce que les médias surnomment désormais l’Entreprise Homicides il paraît évident que l’assassin rôde toujours. Sermons directoriaux, regards suspicieux, bruits de couloir, mails revendicatifs amènent le syndicat à s’en mêler pour demander une prime de risque. Mais le risque majeur pour Francesca n’est-il pas de mourir étouffée entre une mère qui ne pense qu’à la marier et un papa-poule à l’envahissante sollicitude? Drôle, enlevé et mordant, ce roman, après être devenu un best-seller sur Internet, n’a pas mis longtemps à trouver un éditeur et un producteur de cinéma.